Patrimoine historique et naturel

Patrimoine historique

L’image de la ville a longtemps été symbolisée par l’église aux deux clochers, semblables à ceux d’une cathédrale mais cela ne doit pas occulter tout le patrimoine machecoulais, qu’il soit privé ou public. Une balade dans les rues suffit pour retrouver toutes ces traces visibles de l’histoire de la ville. Plus d’informations auprès de l’Office de tourisme Sud Retz Atlantique.

Quelques sites incontournables…

Hôtel de ville Auditoire

Datant du XVIII° siècle, il est aujourd’hui un bâtiment communal destiné aux mariages, réceptions, réunions et expositions. Construit en 1755, on y exerçait la justice seigneuriale. Il devient tribunal républicain à partir de la révolution. La mairie s’y installe au cours du XIX° siècle. Le symbole de cet auditoire de justice, situé sur le fronton du bâtiment, date de 1838, année de construction des deux ailes. Rénové en 1995.

Château Gilles de Rais

Ce seigneur y a résidé au XV° siècle, mais les origines de la construction du château sont très antérieures à ce personnage, peut-être au XII° ou au XIII° siècle. Cette construction de style ogival a évolué également sous les Chauvigny et sous les Gondy. Aujourd’hui, il est une propriété privée. Un spectacle « son et lumière », retraçant la vie de Gilles de Rais, se déroule chaque été sur le site.

Informations : 02 40 78 50 42

Église La Trinité

Elle a été construite pour remplacer l’église romane datant du XIII° siècle. Sa construction est due à la volonté de l’abbé Bouron et débute en 1863 et s’achève en 1881 par la construction des deux flèches sous la direction de l’abbé Lavigne. On dit que le curé Lavigne, ayant récolté une somme suffisante pour doter l’église de trois nefs, fit approuver son projet de deux flèches de 62,14 et 60,53 mètres, ce qui donna ainsi à l’église de l’ancienne capitale du duché de Retz, cette allure de cathédrale.

Abbaye de La Chaume

Fondée à partir du XI° siècle, il ne subsiste que quelques murs, et un pigeonnier datant du XVIII° siècle. L’abbaye était composée de terres cultivées par des moines dont le nombre n’a jamais été élevé. En 1768, l’abbaye est rattachée à celle de Vertou. En 1792, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux.

Four à chaux

Le four à chaux de l’île St Michel est construit vers 1850 et cesse toute activité entre les deux guerres mondiales. Le four est une pyramide tronquée à base carrée de 10 m de côté. Il fait 10 m de haut, et pouvait contenir 36 m3 d’un mélange de calcaire et de charbon. Une rénovation a été réalisée en 2 001.

Halles Baltard

Elles ont été édifiées en 1892 par M. de la Biliais, maire de Machecoul. Elles s’élèvent sur l’emplacement de la « Cohue », datant de l’époque médiévale. Ces anciennes halles ont fait l’objet d’une donation en 1235, par Dame Béatrix au profit de l’abbaye de Fontenelles.

Couvent des Calvairiennes

Bâtiment partiellement occupé par la maison de retraite. Certains bâtiments datent du XVII° siècle. Le monastère cesse son activité en 1792. Il a été restauré à partir de 1828, notamment la chapelle du Calvaire. Le jardin des Calvairiennes, lieu de travail, est aussi un lieu de prière : on peut y voir deux oratoires datant du XVIII° siècle.

Prieuré de Quinquenevent

(ou Quinquenavent). Propriété privée assise sur un îlot calcaire du marais. Cette superbe chapelle romane du XII° siècle est noyée dans les bâtiments d’exploitation d’une ferme. Ce prieuré consacré à Ste Madeleine dépendait de Nieul-sur-l’Autize en Poitou.

Patrimoine naturel

Bugle jaune ou Bugle petit-pin

Ajuga chamaepitys (L.) Schreb. subsp. chamaepitys.C’est une toute petite lamiacée rare, et en forte régression qui pousse dans les champs, pelouses et sur les coteaux secs et calcaires. Elle est inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, des Pays de la Loire, et du Massif Armoricain.

Ophrys araignée

Ophrys sphegodes Mill. (= Ophrys aranifera Hudson)L’Ophrys araignée, une orchidée rare des pelouses sèches, talus sur calcaires et des dunes fixées sur le littoral.

Armérie des asables, ou le statice faux plantain

Armeria arenaria (Pers.) Schult. (= Armeria alliacea (Cav.) Hoffm. & Link)Il s’agit d’ une plombaginacée assez rare, inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, des Pays de la Loire, et du Massif Armoricain. Elle pousse dans les pelouses sablonneuses du littoral, et dans les terres de manière très localisée sur les zones calcaires, et en bordures sablonneuses de la Loire.

Euphorbe de Séguier

Euphorbia seguieriana Neck. subsp. seguieriana

C’est une euphorbiacée très rare et en forte régression, inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, des Pays de la Loire, et du Massif Armoricain. Elle est protégée dans la région des Pays de la Loire, et fait l’objet d’un plan de Conservation Régional.
Elle pousse uniquement sur sol sec et calcaire, et de préférence pauvre et très ensoleillé.

Tout savoir sur l’Euphorbe de Séguier

Orchis bouffon

Orchis morio L.LOrchis bouffon, un orchidée assez commune des les prairies pauvres et pelouses sèches, en raréfaction suite à des mises en cultures et fertilisation des terrains.

L’Ornithogale en ombelle ou dame de onze heures

Ornithogalum umbellatum L.

L’Ornithogale en ombelle, ou Dame de onze heures, une liliacée assez commune dans les pelouses et terrains sec et calcaires.

Epervière piloselle

Hieracium pilosella L.,

Une oreille de souris, une composée que l’on rencontre partout en France, dans les prés secs, pelouses et jardins.
On la reconnaît facilement avec ses feuilles farineuses en dessous et plus ou moins garnies de longs poils en dessus. Ses capitules sont jaune-soufre.

Fritillaire pintade , ou Fritillaire à damier

Fritillaria meleagris L. subsp. meleagris C’est une liliacée que l’on trouve dans les prairie humides des marais, et bords de rivières, souvent inondées l’hiver.
Elle est inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, des Pays de la Loire, et du Massif Armoricain.
Cette plante a fortement régressé du fait de drainages, et de mises en culture de prairies humides. Sa cuillette est interdite.

Orchis à fleurs lâches

Orchis laxiflora Lam. (= Anacamptis laxiflora (Lam.))L’Orchis à fleurs lâches, orchidée inscrite sur le Livre Rouge national, et protégée en région Pays de la Loire. Elle pousse dans les prairies inondables et humides, pas ou peu fertilisées.

Pigamon jaune

Thalictrum flavum L. subsp. flavumLe Pigamon jaune, une renonculacée aux fleurs jaunes odorantes groupées en panicules denses.
Elle est inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, et du Massif Armoricain.
C’est une plante des lieux humides, marais et prairies marécageuses, sur sol neutre ou alcalin.

Orchis bouc, ou Loroglosse

Himantoglossum hircinum (L.) Spreng. subsp. hircinumOrchis bouc, ou Loroglosse à odeur de bouc, une grande orchidée assez commune des pelouses sèches surtout littorales et des zones calcaires.
On la reconnaît par sa grappe de fleurs au long labelle tordus en vrille.
Si elle porte souvent une forte odeur caractéristique, ce n’est pas toujours le cas.

Linaire étalée

Linaria supina (L.) Chaz

La Linaire étalée, une toute petite scrophulariacée, une minuscule « gueule-de -loup ».
C’est une espèce peu commune qui croît dans les lieux secs et sablonneux. Elle est déterminante au niveau régional pour la réactualisation des ZNIEFF.

Grémil officinal

Lithospermum officinale L.

Le Grémil officinal, ou herbe aux perles, une borraginacée en forte régression, inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, des Pays de la Loire, et du Massif Armoricain.
On la rencontre sur les talus et en lisières forestières, sur sol sec et calcaire.

Lupin à feulles étroites

Lupinus angustifolius L. subsp. reticulatus (Desv.) Arcang.

Le Lupin à feuilles étroites, une petite légumineuse très rare inscrite sur les listes rouges de la Vendée, de la Loire Atlantique, des Pays de la Loire, et du Massif Armoricain. Elle est protégée dans la Région des Pays de la Loire.
Elle se rencontre sur les pelouses pauvres et terrains rocheux, sablonneux ou calcaires.

Muscari à toupet

Muscari comosum (L.) Mill.Le Muscari à toupet, une liliacée proche du muscari des jardins reconnaissable à sa houppe fleurs violettes érigées. Elle est assez commune dans tous les terrains remués, les prairies et pelouses calcaires et sableuses.

Orchis pyramidal

Anacamptis pyramidalis (L.) Rich.

C’est une orchidée assez commune sur pelouses sèches calcaires et dunes maritimes.
Elle peut se présenter en individus isolés, ou en grandes colonies.