Budget municipal

Lors de la séance de conseil municipal du 9 février a eu lieu le débat d'orientation budgétaire de la commune pour 2023. Les éléments d'orientation budgétaire sont consultables ci-dessous.

EN BREF

Malgré la hausse des tarifs de l’énergie, les frais de fonctionnement de la commune sont sous contrôle et seront stables en 2024 par rapport au budget 2023. La revalorisation des rémunérations dans la fonction publique territoriale, après 12 années « blanches », sont couvertes par nos prévisions.

La normalisation des relations entre Sud Retz Atlantique Communauté (SRAC) et les communes membres conduisent à faire prendre en compte par chaque commune le coût d’entretien des espaces verts à partir de juillet 2024.

Cela va permettre à SRAC de retrouver des marges de manœuvre financières, au bénéfice de sa capacité à porter des projets de dimension intercommunale.

Pour la commune, cela se traduit par un impact financier significatif, de l’ordre de 350 000 € en année pleine.

Afin de financer ce nouveau service une hausse de fiscalité, forcément désagréable, est nécessaire, d’autant que la fiscalité Machecoulaise Ténumémoise reste moins élevée que celle des communes comparables du voisinage.

Les ratios mesurant la santé financière de notre commune permettent également de comparer notre qualité de gestion avec la moyenne nationale des communes de même taille (même strate).

Voici pour illustrer quelques exemples de l’usage qui est fait du budget municipal, au regard des trois ambitions du projet politique de la ville, que ce soit en fonctionnement ou en investissement.
 

1. Produire mieux pour acceuillir et se développer de façon optimisée et responsable 

> LE FONCTIONNEMENT DU SERVICE TECHNIQUE COMMUNAL

Nos très nombreux bâtiments municipaux ont souffert longtemps d’un défaut d’entretien qui se traduit par des dégâts (très nombreuses fuites de toiture), des dysfonctionnements et, trop souvent, des frais de réparation très élevés. Nous avons donc choisi de renforcer l’équipe technique, qui doit traiter 100 à 150 demandes d’interventions par mois. Ce renfort permet une réactivité beaucoup plus forte et aussi de prévenir la spirale des dégradations.

Le surcoût en personnel est de 90 000 € annuels mais les économies induites, viennent compenser ce montant et la satisfaction des usagers en est nettement améliorée.

> L’ÉVOLUTION DU PROJET DE LA TRANCHE 3 DE RICHEBOURG

La ZAC de Richebourg, initiée en 1998, a été divisée en trois tranches et ce mandat va voir le démarrage de la 3e et dernière tranche malgré des difficultés liées notamment à la gestion des eaux.

Une nouvelle programmation permet de répondre aux enjeux actuels : sobriété foncière et donc densification, végétalisation, réduction de la place de la voiture pour laisser place aux espaces communs sécurisés.

Depuis 1998, le déficit cumulé de cette opération est de 914 500 €, comprenant la réalisation des voiries structurantes telles que le boulevard Alain de la Garanderie. Ce montant reste entièrement dû à l’aménageur. Il a donc été décidé de commencer à s’acquitter de cette somme : 500 000 € seront réglés sur ce mandat, resteront 414 500 € sur le mandat suivant.

Les travaux de viabilisation démarreront au mois de juin 2024. Les premiers terrains seront mis en vente à la fin de l’année. Certains seront libres de constructeur, et des partenariats seront passés avec des promoteurs pour assurer la vente de logements et maisons « prêts à habiter ».

1. S’épanouir dans un territoire exemplaire, accélérateur de la transition écologique

> L’ASSAINISSEMENT COLLECTIF, AU SERVICE DE LA QUALITÉ DE L’EAU

La commune co-anime avec la Préfecture un groupe de travail impliquant, entre autres, les acteurs du monde agricole, qui vise à restaurer, à terme, la potabilité de la nappe de Machecoul-Saint-Même. La qualité du réseau d’eaux usées est également essentielle à l’atteinte de cet objectif.

La collectivité a réalisé en 2019 un schéma directeur permettant de programmer sur plusieurs années les travaux d’entretien conservatoires du réseau. Ainsi en 2024, nous réhabiliterons le réseau du centre-bourg de Saint-Même

1. Rassembler une communauté d’habitants et d’usagers dans une ville attractive, conviviale et connectée

> LE SPORT COMME VECTEUR DE PROMOTION DU TERRITOIRE, DE COHÉSION SOCIALE, DE SANTÉ PUBLIQUE ET D'ÉDUCATION

De nombreux projets répondent à cette ambition, nous avons choisi de vous présenter ici les thématiques sports, solidarités et éducation.

La commune a créé un poste de chargé des activités physiques et sportives, qui n'existait pas auparavant. Ce poste s'est élargi à la gestion de la vie associative. Par ailleurs, deux agents d'entretien ont été affectés à l'entretien du parc de la Rabine (1.5 équivalent temps plein). La masse salariale totale affectée directement au sport est donc de 95 000 € par an.

Les relations, au quotidien, avec les utilisateurs de ces équipements (associations, scolaires...) en sont largement améliorées. Le pilotage des projets sportifs bénéficie également de ce renfort :
• conduite du projet de pôle cyclisme et renouvellement du matériel par exemple
• recherche de financements dédiés au sport (obtention de 120 000€ de financements complémentaires).

Au quotidien, ce poste permet de développer des animations qui renforcent le rôle du sport dans les autres politiques (stages culture-sport, sensibilisation au handicap avec des sportifs de haut niveau, journée des Z'olympiades, rendez-vous au Grand étang avec l'ouverture des Jeux Olympiques...).

Ces animations sont menées en partenariat avec les acteurs locaux (animation sportive départementale, associations sportives, établissements scolaires...).

> LES SOLIDARITÉS ET LA SANTÉ SOUS L’ANGLE DE LA PRÉVENTION 

La nouvelle Direction des Solidarités et de la Santé intègre le Centre Communal d'Action Sociale et des missions plus larges favorisant l'inclusion, le lien social et la santé.

Le CCAS a des missions obligatoires pour les besoins individuels des habitants dans les domaines administratif et financier, il gère également le suivi du RSA des personnes isolées, des scolarisations à domicile et le suivi des demandes de logement social...

La volonté de l'équipe est désormais de favoriser, pour nos concitoyens en difficulté, plutôt l'aide à l'autonomie que le maintien d'une dépendance. Pour reprendre Confucius, plutôt « apprendre à pêcher » que « distribuer du poisson ! ». Cette volonté s'est traduite par la conduite de 3 500 entretiens individuels sur l'année 2023.

Plus largement, la Direction des Solidarités et de la Santé a travaillé ces deux dernières années sur des projets et actions nouvelles. Ces dernières actions constituent un travail de fond pour assurer le bienvivre dans notre commune :
• Vill'âge, bal bus,
• Intégration et mise en place de cours de français pour les minorités,
• Actions de prévention pour favoriser la bonne santé des citoyens,
• Mises à l'abri en cas de violences intra-familiales,
• Projets d'habitat pour permettre le parcours résidentiel tout au long de la vie...

Sur le front de l'offre médicale, nous multiplions les échanges avec les acteurs du territoire pour maintenir et développer la présence de professionnels :
• Travail sur un projet de maison médicale,
• Mise en réseau des professionnels de santé,
• Recherche de médecins traitants,
• Retour d'une permanence en gynéco-obstétrique à l'hôpital dans quelques semaines

> LA RESTRUCTURATION DU RESTAURANT SCOLAIRE DE SAINT-MÊME POUR PERMETTRE UNE ALIMENTATION LOCALE CUISINÉE SUR PLACE

La qualité de notre alimentation est un élément majeur de notre santé et c’est particulièrement vrai pour nos enfants

La commune s’est donc inscrite dans une réflexion sur la qualité de la restauration scolaire dans les écoles primaires en s’engageant dans un projet éducatif alimentaire.

L’objectif est de fournir à tous nos enfants de primaire des plats cuisinés sur place, favorisant les circuits courts, l’approvisionnement local, de qualité et soutenant la filière agricole locale. Ce nouveau fonctionnement contribue à la réalisation des objectifs du Projet Alimentaire de Territoire du Pays de Retz et participe à initier un projet « santé alimentaire » auprès des enfants.

Le plan d’action envisagé pour la restructuration de la cuisine s’articule autour de 4 axes :
• La création d’une légumerie
• Le changement de matériel de cuisson
• La séparation de la zone de préparation froide
• L’entreposage des matières premières